Foire aux questions

LA PRESTATION

Je pars du principe que les règles de français sont accessibles à tous grâce à Internet et aux logiciels de correction. Donc tous les correcteurs/correctrices vont faire ce travail de correction de forme, en quête de perfection de la langue. Ils vont également, pour beaucoup, relever les incohérences, maladresses et répétitions : ça, c’est le travail de fond. L’expérience lecteur va aller encore plus loin. Grâce à mon hypersensibilité et mon hyperempathie, je me mets dans la peau du lecteur. Je vais assister l’auteur, par un travail main dans la main, pour trouver le mot percutant, la tournure légère, la ponctuation adéquate, afin que son lecteur puisse s’identifier plus facilement aux personnages, qu’il soit captivé, absorbé par l’histoire, qu’il vive au mieux les émotions. L’idée est de lui permettre de s’immerger totalement (quitte à en oublier les rares erreurs humaines de français qui auraient échappé à nos regards joints). Avec l’expérience lecteur, je vais donc accompagner l’auteur dans l’amélioration de la fluidité, la souplesse de lecture, et l’atmosphère recherchée.

Tout dépend du manuscrit ! D’abord, le délai évolue en fonction de sa taille. En moyenne je mets environ 20 jours ouvrés, en gérant plusieurs textes en même temps. Ce délai ne comprend pas la vérification finale des auteurs, qui se fait au fur et à mesure de nos échanges, mais dont la conclusion dépend de leur vitesse sur la tâche. Si le texte demande des corrections lourdes, cela peut prendre plus d’un mois. Avec les calendriers éditoriaux, l’avantage est de pouvoir s’y prendre toujours en avance, donc je n’ai jamais eu aucun souci niveau délais.

Non. Toutefois, je suis en partenariat avec une infographiste aux petits oignons. Elle peut vous faire la mise en page papier et e-book des manuscrits (ainsi que les couvertures, sur demande), selon votre cahier des charges, et/ ou voir directement avec les auteurs pour vous libérer complètement de cette tâche. Nous vous proposons alors une “Offre Partenaire” comprenant correction et mise en page à prix réduits.

Absolument. C’est l’une des clauses de mes conditions générales de vente. Je suis moi-même auteure, je comprends donc complètement l’importance de la confidentialité à la fois de votre manuscrit et des informations personnelles qui me sont confiées. Je travaille uniquement sur des espaces privés, avec des identifiants.

Je ne suis pas amatrice des travaux de correction sous pression. En général, cela implique d’une part un auteur et un éditeur stressés, donc peu enclins à la bienveillance et au travail en équipe qui font partie de mes valeurs ; d’autre part, la qualité de la prestation peut s’avérer moins bonne. Cela ne correspond pas à ma vision du métier. En revanche, si nous travaillons déjà ensemble et qu’un imprévu arrive, nous pouvons en discuter.

Dès le départ, je vais noter vos attentes en terme de cahier des charges afin de les appliquer.

Ensuite, il est prévu lors de notre premier contrat, une clause vous permettant de vous rétracter à la fin de la première correction si celle-ci ne correspond pas à vos attentes.

Enfin, vous avez un retour hebdomadaire sur comment se passe la correction. Je fais aussi appel à vous s’il y a un désaccord entre l’auteur et une directive que vous avez donnée, ou un point de correction important que nous n’arrivons pas à trancher l’auteur et moi.

La qualité de l’histoire, la volonté de ne pas publier ou au contraire d’éditer des livres avec des clichés, relève du choix de votre comité de lecture.

Je ne travaille avec les auteurs que sur les incohérences.

  • Word en ligne
  • Word bureau
  • Antidote
  • Synonymo
  • Base de données du Projet Voltaire
  • Base de données de l’Académie française
  • Notion

LE SUIVI DES AUTEURS

C’est un suivi du début à la fin avec l’auteur : dès la réception de son livre, je le contacte par mail pour me présenter et lui exposer comment on va travailler ensemble. J’utilise en complément deux vidéos authentiques. Le cas échéant, je lui explique également les missions d’Amandine, ma partenaire graphiste, et lui envoie les supports bonus (à retrouver sur la page offres). Ensuite, rapidement au début de la correction, j’inclus l’auteur dans le processus en lui envoyant un lien vers notre document de travail partagé. Nous échangeons directement sur celui-ci. Joint à ce second mail, je lui offre un petit livret que j’ai créé pour l’accompagner dans sa mission de vérifications. C’est aussi à ce moment-là que je lui propose de me transmettre tout document utile à l’analyse de la cohérence afin d’effectuer un suivi plus approfondi et précis sur son texte, et en particulier pour les sagas. Je reste disponible pour ses interrogations et y réponds. Je m’adapte aussi à ses demandes, comme un mail hebdomadaire pour lui dire où j’en suis par exemple. Lorsque je termine la  lecture principale, je fais un bilan général à l’auteur ayant pour but de mettre en valeur ses forces d’écriture et lui fournir des conseils pour ses prochains manuscrits, basés sur des points à améliorer. Enfin, lorsque nous avons validé le texte entièrement, il reçoit un message de fin de collaboration, le remerciant et demandant son avis dans un souci d’amélioration constante de la prestation.

Je peux utiliser plusieurs méthodes en fonction de l’auteur pour l’amener à comprendre pourquoi son passage est maladroit ou incohérent :

  • Je vais m’imprégner du mieux possible de son style afin de proposer des options de reformulation, en explicitant si besoin l’effet de chaque option sur l’expérience lecteur.
  • Je vais expliquer avec pédagogie et bienveillance, comme l’enseignante que je suis, en quoi ce passage est incohérent.
  • Je me mets à la place du lecteur en désignant pas à pas ma réflexion afin d’illustrer l’incohérence.

De là, je lui laisse la liberté de réécrire, d’aménager, je l’accompagne s’il souhaite de l’aide pour reformuler. À aucun moment je ne valide un point sans son accord. Je ne change pas le texte, je ne change pas les idées. Je n’émets pas d’avis sur l’histoire en elle-même : c’est le travail de l’éditeur d’évaluer la qualité d’un récit. Le mien est de le sublimer afin que les lecteurs aient une expérience mémorable, leur donnant envie de revenir chez vous, éditeurs.

Oui. Je fais un bilan général à la fin de la collaboration, orienté sur la qualité de la langue, le style et l’expérience lecteur. Celui-ci a pour but de mettre en valeur les points forts de l’écriture et de proposer des pistes d’amélioration, des conseils pour les textes à venir.

LES TARIFS

Voici les facteurs qui déterminent mes tarifs :

  • la valeur établie de ma prestation par rapport au marché : je propose une prestation spécialisée, avec la plus-value de pouvoir fidéliser un lecteur grâce à une expérience immersive, et un suivi personnalisé de l’auteur.
  • le taux d’inflation (je vis en île de France)
  • mes besoins financiers pour vivre
  • les prélèvements obligatoires (URSSAF, Impôts et autres taxes)


Chacun a sa manière de travailler. Certains collègues choisissent de corriger un grand nombre d’ouvrages en se basant uniquement sur la langue française et la cohérence. Moi, avec ma spécialité en expérience lecteur pour favoriser l’immersion et donc la fidélisation des lecteurs, ainsi que mon suivi personnalisé des auteurs, j’offre une valeur supplémentaire à chaque texte. Je priorise la qualité de l’expérience, l’humain, les échanges avec l’auteur et l’éditeur, à la quantité. Cela me demande un temps conséquent qui dépasse celui de mes collègues orientés uniquement “langue”. Ce temps et cette valeur ajoutée font que ma rémunération peut paraître plus élevée. Or, la prestation est simplement différente. Tout dépend de ce qui est recherché.